01 - Quelques aspects touristiques du Mato Grosso
Mes conseils seront obligatoirement partisans, je sillonne depuis tant d’années cette région centrale du continent sud-américain que je lui
trouve tous les charmes de la terre réunis. Mais mon regard correspond à des critères qui ne seront pas forcément les vôtres, alors avant de vous indiquer mes chemins secrets, sachez que deux écosystèmes se partagent la vedette au Mato Grosso ; les chapadas, plateaux tabulaires dont les
bordures en falaises offrent des paysages somptueux et le Pantanal, grand marécage, dernière réserve
naturelle de la planète où grouille une faune riche et variée.

En plongeant dans l’histoire de cette région, on y rencontre un personnage hors du commun qui fut l’un de ses premiers gouverneurs.
Cocorico ! C’est un français, un malouin qui gouverna les troupes chargées de repousser l’invasion des paraguayens. Victorieux de cette guerre, l’Empereur Dom Pedro II lui accorda le titre
de Baron de Melgaço autrement dit Baron du Pantanal. Ce personnage le plus important de l’histoire du Mato Grosso, c’est Auguste Leverger. Grand stratège, il utilisa une ruse démoniaque pour gagner la guerre du Paraguay. (Je lui consacrerai une page d’histoire car son aventure
méconnue chez nous est prodigieuse en tout sens).

A partir de Cuiabá, les reliefs les plus proches sont ceux de la Chapada dos Guimarães, à 60 km à l’Est. Pour atteindre le Pantanal, il faut se rendre dans le village de Poconé et emprunter la piste transpantaneira. Attention les très nombreux ponts sont en mauvais état. Un autre accès est possible par le petit village de Cáceres qui fait frontière avec la Bolivie.


Mes recommandations : Des vêtements de coton, des lunettes de soleil, un chapeau et se faire accompagner par des guides locaux pour tout trajet hors de circuits proposés.
Sur l’extrait de la carte ci-dessous vous pourrez localiser ces différents points :
